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07-12-2009

Deux nouveaux visages à la tête de l’Union européenne…

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Par D. Konstantinova, I. Raïchéva, I. Letnikova - Radio Bulgarie.

En novembre dernier, l’Union européenne a élu le président du Conseil européen et le haut représentant de l’Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité. Deux fonctions maîtresses qui découlent du traité de Lisbonne et que les médias, fans de raccourcis, ont nommé le "Président" et le "ministre des Affaires étrangères" de l’Union européenne. Il s’agit notamment du Belge, Herman Van Rompuy qui accède à la présidence et de la baronne Catherine Ashton, Haute Représentante de l'Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité‎ à compter du 1er décembre 2009. Quelles seront leurs missions et quelles sont les attentes des citoyens européens à leur égard – tel est le thème de notre rubrique au titre du projet „Maintenant agissons avec le Parlement européen” qui vous est proposé par Radio Bulgarie, l’Institut européen, le Portail EUROPE et le Centre de modernisation des politiques.

Rappelons que les nominations aux postes clés de l’Union européenne d’Herman van Rompuy à la présidence du Conseil européen et de Catherine Ashton à la tête de la diplomatie européenne n’ont pas été avalisées sans ambivalence. Tous deux sont relativement peu connus au-dehors de Bruxelles, ce qui en fait plutôt des nominations du consensus. Nous avons demandé son avis à Rebecca Harms, co-présidente du groupe des Verts et de l’Alliance libre européenne.


“Aucun des deux n’est une personnalité connue. Toujours est-il que le premier ministre belge, Herman Van Rompuy est considéré comme un leader capable de résoudre les problèmes internes de la Belgique. Mais à ce jour, il n’a fait que proposer des solutions pour mettre un terme aux tensions entre Wallons et Flamands. Quant à Lady Ashton, on ne la connaît pas non plus en dehors de Bruxelles. Le 3 octobre 2008, elle a remplacé Peter Mandelson au poste de commissaire européen pour le commerce quand celui-là rentre à Londres pour joindre le gouvernement Brown. Elle a hérité d’un portefeuille difficile à gérer, ce qui lui a donné l’occasion de briller par ses compétences, son professionnalisme et son efficacité. Au sein du Parlement européen, elle est connue pour son attachement ardent au traité de Lisbonne en Grande-Bretagne. “

Ne fallait-il pas que ce soit les citoyens qui élisent le président de l’UE à travers un vote direct, comme on le fait pour les députés européens ?

“L’intégration européenne n’a pas encore atteint ce niveau de maturité. Il est cependant clair que le président est le représentant des gouvernements des pays membres. Donc il a le devoir de loyauté à l’égard des gouvernements des 27 et de leurs parlements nationaux. Je pense que dans les années à venir, les parlements nationaux devront assumer plus sérieusement leur rôle et contrôler les actes du Conseil européen, respectivement de son président.”

Herman Van Rompuy est issu de la droite européenne, аlors que Catherine Ashton fait partie du groupe des socialistes européens. “Etes-vous satisfait du rapport des forces dans cette élection du président et de la ministre des Affaires étrangères de l’Europe de l’Europe?” Nous avons posé cette question à Ivaïlo Kalfin, député européen issu du groupe des socialistes et des démocrates et anciens chef de la diplomatie bulgare.


”En principe, il y a beaucoup moins de gouvernements de gauche au sein de l’UE. C’est donc tout à fait normal que cela se répercute sur la composition de la Commission. C’est bien aussi qu’on suive dans l’UE le principe de ne jamais accorder tous les postes à un seul et même groupe politique. Des trois postes-clés, qui sont la présidence de la Commission européenne, la présidence du Conseil européen et le Haut représentant pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, les deux premiers reviennent à la droite, et le dernier a été attribué au deuxième groupe le plus nombreux au Parlement européen, le groupe des socialistes. Je pense que c’est une bonne décision.”.

Quel sera le rôle des députés européens en tant qu’autorité de contrôle des actes du président de l’Union européenne et de sa chef de diplomatie ?

“Le Parlement européen n’exercera pas de contrôle sur le président de l’UE. À mon avis, et de celui de beaucoup de gens, on ferait mieux d’élire directement le président, puisqu’il y en a un. Il faut qu’il soit un personnage fort, qui incarne réellement l’UE. Le président de l’UE est nommé par les 27 pays membres, qui se mettent d’accord sur sa candidature. M. Van Rompuy n’est pas connu, ce n’est pas un dirigeant charismatique, mais il a à son compte l’expérience d’un homme politique très efficace en Belgique. C’est donc possible grâce au traité de Lisbonne. La Haute représentante pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité est pour sa part une commissaire, la numéro deux à la Commission européenne, dont elle est vice-présidente, et comme tout commissaire, un contrôle est exercé sur son activité.”.

Quel est le champ d’action et les attributions que le traité de Lisbonne donne à son président ? La réponse par David Král, directeur de l’Institut EUROPEUM de la politique européenne (EUROPEUM Institute for European Policy).


“Le rôle du président du Conseil européen, que l’on appelle également président de l’UE, tel que défini par le traité de Lisbonne est sujet à des clarifications. J’estime que ses fonctions sont décrites de façon assez sommaire, et il n’est pas encore très clair ce qu’on doit attendre de sa part. Ce qui sera important dans un premier temps est son rôle de ”médiateur ” entre les différents groupes et fractions, entre les pays membres du Conseil européen, entre les pauvres et les plus riches ; il sera médiateur pour les questions budgétaires et médiateur entre les pays membres proaméricains et ceux qui le sont moins pour les questions de politique étrangère. Je pense qu’en plus de tout cela, le plus important est son rôle consolidateur en tant que fédérateur qui fixe l’ordre du jour et bâtit aussi une vision stratégique de l’Union européenne sur le long terme. J’ai des doutes et je pense que beaucoup de choses dépendront de l’application pratique de ce poste nouvellement créé, qui commencera à faire surface au cours des prochaines années. Je pense que l’ordre du jour continuera à être déterminé d’une part par la Commission européenne, et d’autre part par les pays membres. En même temps, il faudra aussi compter avec les externes, comme cela a été le cas lors de la crise économique mondiale. Il y a une troisième fonction importante : la représentation de l’UE au plus haut niveau sur la scène internationale. Ici aussi j’ai mes doutes si M. Van Rompuy saura faire preuve de force de caractère qui lui permette de parler d’égal à égal avec le président Obama ou le premier ministre russe Poutine. Je pense aussi que les grands pays comme la France ou l’Allemagne ne peuvent accepter ou plus tôt ne veulent pas qu’il y ait une forte personnalité à la tête de l’UE.”

Qu’en est-il alors de la confiance des citoyens européens dans les nouveaux visages de l’Union européenne ?

“Je pense qu’il y a ici un problème fondamental en ce qui concerne la confiance que les citoyens portent à ce nouveau type de fonction. Cela reflète la façon dont on y élit, ou plutôt qu’on y nomme, les officiels. J’hésite à dire que ces officiels sont élus, parce que les élections sous-entendent une course pendant la campagne électorale, et cela n’a pas eu lieu. Ce qu’on a vu, c’était des tractations à huis clos entre les pays membres. Je pense que beaucoup de gens, y compris des spécialistes européens, ont été très surpris de l’issue du sommet européen. Le lien entre ces fonctions et les citoyens européens manque, tout simplement. De ce point de vue, on ne peut pas avoir de trop grandes attentes, parce que les gens ont tendance à s’attacher davantage aux figures publiques dont le poste dépend de leur avis.”

Dans notre prochaine émission, nous porterons notre attention sur la composition de la nouvelle Commission européenne.

En attendant, je vous rappelle que cette émission vous a été proposée par Radio Bulgarie Internationale, en collaboration avec l’Institut européen et avec le soutien financier de la Direction générale „Communication” du Parlement européen. Vos questions, vos suggestions et vos commentaires sont les bienvenus sur le site de notre service, ainsi qu’à l’adresse info@europe.bg. Pour plus d’infos, rendez-vous sur le site web http://parliament.europe.bg.

Présenté par Sonia Vasséva et Damien Vodénicharov.



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