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10-04-2009

„Моn eurodéputé et moi – un dialogue réel ou virtuel?”

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Dans notre dernière émission au titre du projet „Maintenant – agissons avec le Parlement européen”, Radio Bulgarie, le Portail Europe et l’Institut européen vous proposent un reportage de deux événements organisés à Versailles et à Paris sur le thème de la relation pas toujours évidente entre les eurodéputés et les citoyens. Vous entendrez, entre autres, la voix de jeunes français qui ont traité le sujet „Mon eurodéputé et moi” et qui donneront leur avis sur les européennes.

Nos partenaires français d’Yvelines Radio ont organisé un débat sur le thème ” les Elus, les Citoyens et les solutions” au début du mois d’avril. Le lendemain, au Bureau du Parlement européen à Paris, boulevard Saint-Germain, des experts, des étudiants de l’IPJ /Institut pratique de Journalisme/ et leurs professeurs ont essayé de répondre à la question shakespearienne VOTER ou NE PAS VOTER, début juin. Voici tout de suite leurs réflexions sur le sujet. Et nous commençons par le président d’Yvelines Radio, Jean-Marc Bertin, qui propose déjà à ses auditeurs des programmes orientés vers les prochaines élections:


„Sur Yvelines radio, on accorde depuis 4 ans une place plutôt importante à des émissions européennes, et là nous allons créer je crois une plage supplémentaire pour que les auditeurs comprennent, se fassent une idée s’il faut aller voter. Malheureusement, je constate que ce sujet ne mobilise pas les foules, peut-être parce que quand on nous parle de l’Europe, c’est souvent trop technique et puis c’est un peu le serpent qui se mord la queue. Vu que cela ne mobilise pas les foules, les médias n’en parlent pas beaucoup, et comme ils n’en parlent pas beaucoup, cela ne mobilise pas les foules… Globalement, je crois que cela n’intéresse pas trop les gens. Moi, je pense que l’Europe c’est un peu loin. Comme on disait tout à l’heure dans l’émission, les députés européens, on ne les connaît pas, on ne sait pas comment les contacter et vice versa, eux, ils ne viennent pas chez nous. Pour ce qui est de l’impact de la crise, voyez les médias, sur chaque Une de chaque média j’ai l’impression qu’il y a en ce moment au moins 30-40% de la page qui est consacré à la crise. Est-ce qu’il faut aller voter ? Oui, il faut aller voter sinon votre volonté sera celle des autres. En matière économique, en matière de paradis fiscaux, en matière de fromage mou, si vous n’allez pas voter, vous subirez la décision des autres. Et je crois que c’est Coluche qui disait que la démocratie ne s’use que si on ne s’en sert pas… Il faut utiliser la démocratie, c’est un outil de paix sociale formidable …”

Catherine Mutel est la représentante de la Confédération des Petites et Moyennes entreprises/CGPME/. Connaissez-vous vos eurodéputés ? Quelles est la relation que vous entretenez avec eux?


„Malheureusement, je suis obligée de vous dire que je ne connais pas mon député européen, donc, par voie de conséquence, je ne le rencontre pas, mais il est vrai que je trouve un peu dommage que dans la majorité des cas, et les entreprises que je représente, et les simples citoyens, il y ait ce problème d’information. On ne sait pas quel est l’objectif du député, quelles est sa tâche au sein de la communauté européenne, qu’est-ce qu’il amène, c’est vrai qu’on manque cruellement d’information. C’est fort dommage, car la majorité des lois sont votées à Bruxelles, et c’est notre devenir qui est en cause. Je trouve donc nécessaire d’informer rapidement entreprises et particuliers sur ces élections.”

Comment voyez-vous l’entreprenariat au féminin, est-ce que la voix des femmes se fait entendre au sein des institutions nationales et européennes?

„C’est un thème national qui est abordé par la CGPME nationale et nous sommes chargés d’une saisine au sein du Conseil économique et social sur le thème de l’entreprenariat au féminin. Pour favoriser l’accès aux femmes à l’entreprenariat, favoriser leur développement, en facilitant leur vie quotidienne, l’accès au crédit, en facilitant leur vie de tous les jours. Bien souvent ce sont des jeunes femmes, qui doivent concilier vie professionnelle et vie familiale. Car chacun sait qu’un chef d’entreprise à de très longues journées. Cette étude a pour but d’étudier dans chacun des pays membres et de mettre à profit leur expérience pour que quelque part cette réflexion débouche sur un mieux-être de la femme chef d’entreprise et surtout qu’on leur permette d’être plus nombreuses et de se développer comme une entreprise dirigée par un homme. . Ce qui n’est pas toujours le cas, car elles rencontrent pas mal de difficultés parfois…”

Les réunions à Versailles et à Paris nous ont permis de faire la connaissance du vainqueur de notre concours sur le thème:

„l’Europe au-delà des morceaux de sucre et à la veille d’éléctions”. Son nom est Matthew Rushworth et c’est avec plaisir qu’il a débuté l’interview en français avant de passer à l’anglais, sa langue maternelle. Comment est l’Europe à ses yeux, douce, amère, âpre, insipide?


„Bonjour, je suis ravi d’avoir gagné ce concours, je suis désolé mais mon niveau de français ne me permet pas de m’exprimer en français sur un sujet tel que l’Europe, donc, je vais parler en anglais …

…Les élections pour le nouveau Parlement européen à la fin de la présidence tchèque marquent l’aboutissement d’une décennie d’épreuves pour l’Union européenne – les pays ont été partagés sur la guerre en Irak, sur la Constitution européenne, sur le traité de Lisbonne. A cela s’ajoute la crise économique et financière et la gestion du processus de l’élargissement. Toutes ces données confirment la nécessité de travailler et d’agir ensemble, pour essayer de „vendre” le principe de la subsidiarité. Car l’Union européenne n’a nullement l’intention de s’approprier les fonctions des gouvernements nationaux. Toujours est-il qu’il existe des sphères où l’Union fonctionne mal – la protection de l’environnement, l’énergie, y compris le nucléaire, la législation du travail, les différences religieuses… C’est pour cela qu’il faut voter, à mon avis, surtout nous, les jeunes, pour que l’Europe fonctionne mieux. Les élections de cette année se dérouleront suivant les clauses du traité de Nice. Mais lorsque le traité de Lisbonne aura été adopté, je pense que l’Europe se trouvera dans une position très avantageuse. L’élargissement de la procédure de codécision lui confèrera un plus grand pouvoir, elle deviendra encore plus unie et plus forte. Il faut voter en juin!”

Les européennes se déroulent cette année dans un contexte particulièrement éprouvant et difficile, les citoyens de l’Europe subissent péniblement les retombées de la crise économique et financière, ils évoluent dans un contexte de récession, ce qui n’aide pas la cause européenne. Loin de là, ils l’occultent. La crise va-t-elle tuer l’Europe ou au contraire, elle va fortifier et consolider notre vieux continent ? Nous avons posé cette question à Alain Barrau, directeur du Bureau d’information du Parlement européen à Paris?


„L’important est d’amener les peuples à bien comprendre que pour réagir face à cette crise il faut pouvoir faire le plus de choses en commun. Si on veut peser au niveau mondial et si on veut être des interlocuteurs crédibles. Mais c’est vrai qu’il faut à ce moment là que l’Europe réponde vite à un certain nombre d’attentes, pas simplement en terme de commerce international et finances, mais aussi en terme de social, aux besoins d’une Europe qui s’adapte, difficilement et lentement, et de manière différente d’un pays à l’autre, à la mondialisation. Les élections sont un passage très important pour l’Europe, il faut pouvoir garder un cap et que ce cap tienne compte des intérêts contradictoires qui peuvent exister au sein de la société européenne.”

Dans ce contexte, quel sera à votre avis l’avenir de l’élargissement de l’Europe ? Peut-on parler d’une fin annoncée?

„Vous savez que les opinions sont extrêmement tranchées sur ce sujet, pour l’instant nous avons des négociations en cours…Mais dans ce contexte, il y a une thèse assez simple qui consiste à dire on est dans une situation de déséquilibre, attendons de stabiliser les choses au sein de l’Union avant de penser à un autre élargissement. Et je pense que c’est l’opinion dominante au Parlement européen. Mais c’est très variable d’une délégation à l’autre, d’un pays à l’autre, d’un groupe politique à l’autre... Est-ce que la crise va être un facteur de ralentissement de l’élargissement, j’ai plutôt tendance à penser OUI, est-ce que l’Europe telle qu’elle se dessine aujourd’hui est immuable, je pense qu’on arrivera un jour ou l’autre à un dessin européen qui posera le problème des frontières de l’Europe. Car c’est vrai qu’on est déjà passé à 27. Il me semble qu’on est plutôt dans une phase de stabilisation, on va essayer de régler si possible les problèmes institutionnels et les questions de choix économiques et sociaux avant de penser au prochain élargissement. Mais la question reste ouverte…”

L’avenir de l’Europe interpelle aussi Lubov Panayotova, directrice de programmes à l’Institut européen. Ses réflexions sur l’élargissement sont liées aux attentes de nos voisins des Balkans occidentaux…


„En aucun cas, nous ne devons perdre la perspective de l’élargissement. Surtout quand il s’agit des pays des Balkans occidentaux pour qui l’enjeu est de taille. L’Europe ne saura jamais être aussi forte sans que ce „trou”, qui existe actuellement sur la carte soit comblé, et que ces pays retrouvent la place qui leur est due au sein de l’Union européenne. Une chose est sûre – la crise va ralentir le processus et l’intensité des pourparlers sur l’élargissement. Mais nous devons éviter coûte que coûte que seule la Croatie soit concernée par ce processus.”

„Мon eurodéputé et moi – un dialogue réel ou virtuel?” – tel est le thème sur lequel les étudiants de l’Institut pratique de Journalisme/IPJ/à Paris ont planché en cette veille d’élections. Comment voient-ils l’avenir de l’Europe et est-ce que les jeunes français donneront leur voix pour la cause européenne? Nous écoutons les réactions de Nicolas, Chloé et Anne?


„Je suis Français et Tchèque en même temps et je trouve vraiment que l’Europe peut faire beaucoup de choses pour les 27 pays. Pas juste pour son pays, mais pour tous les pays qui font partie de l’Europe. C’est important de voter parce que l’Europe peut faire beaucoup de choses pour les gens dans leur quotidien, l’Europe peut changer la vie des membres des 27 pays.”

„ Moi je vais, bien sûr, aller voter , et j’espère que le maximum de personnes va faire la même chose. Je vais aller voter parce que j’ai 24 ans et qu’on est dans une génération privilégiée. On doit se rappeler de pourquoi on vit en Europe, de pourquoi l’Europe ça existe, et que ça existe parce qu’on a décidé de vivre ensemble, de vivre en paix. Mais ce n’est pas quelque chose d’acquis, c’est quelque chose qui se nourrit au quotidien et que aller voter pour l’Europe, cela consiste à dire : je veux être ouvert sur le monde et je veux vivre avec les gens qui vivent autour de mon petit pays, de ma petite personne et de regarder un peu ailleurs ce qui se passe et de préserver la paix, tout simplement et la bonne entente entre les peuples…”

„Je vais aller voter, j’avais pas tellement d’avis jusque il n’y a pas très longtemps et je pense qu’il faut s’intéresser au débat, regarder ce qui est fait autour de soi, aller à des colloques, des conférences, voyager et prendre sa décision suite à cela, donc je crois que oui, il faut aller voter…”

L’enthousiasme des jeunes est partagé par leur professeur et formateur, le journaliste français Jean-Claude Duluc:

 


„Il s’agit d’une série d’enquêtes sur l’eurodéputé et ce sont 44 journalistes qui sont venus en binôme et qui ont présenté 22 sujets sur le thème „Моn eurodéputé et moi”. Cette idée est née très simplement, tous les ans nous traitons un sujet européen, nous faisons un gros travail de recherche pour essayer de „vendre” à des rédacteurs en chef des sujets sur l’Europe. Sachant que, tout le monde le sait, les sujets européens sont toujours un peu difficiles à vendre aux rédactions qui estiment, à tort ou à raison, que les lecteurs, les auditeurs, les internautes ont du mal à comprendre ces sujets européens. Et la meilleure façon d’éclairer ce sujet, c’est de revenir aux fondamentaux et de poser la question : qui est mon eurodéputé et que fait-il ? Et contrairement aux attentes, je crois que les jeunes journalistes ont été agréablement surpris par la disponibilité des eurodéputés et cela a contribué à débloquer la situation. Une des étudiantes a fait remarquer qu’elle avait téléphoné à Gérard Onesta, qui est le vice-président du Parlement européen, et qu’elle l’avait eu en ligne immédiatement. Et je tiens à préciser que ces jeunes ne connaissaient personne au Parlement européen, pour eux c’est un sujet tout neuf et on ne peut pas dire qu’ils aient profité de leur carnet d’adresses de journalistes. Pour ce qui est des conséquences, je crois que cela leur a montré qu’on peut traiter des sujets nationaux mais que ces sujets ont une résonnance européenne, une incidence européenne. De la même façon, les décisions prises à Bruxelles ont une résonnance immédiate en France. Et puis, de voir aussi que ces sujets a priori très techniques, très complexes, peuvent être facilement expliqués à des lecteurs, à des auditeurs, dès lors qu’on leur raconte une histoire. C’est l’art du journalisme, de faire d’un sujet complexe, technique, de le vulgariser et finalement de raconter une histoire, une histoire très simple…Je crois qu’ils ont appris tout cela…”

En allant vers la fin de notre émission et de notre projet, nous ne pouvons ne pas donner la parole à celui que nous considérons comme notre „interface” utile et précieuse dans la conduite de ce projet. Le mot de la fin est à Ognyan Boïadjiev, rédacteur en chef du Portail Europe:


„Nous clôturons un projet avec un aboutissement inattendu et imprévisible, car il y a un an, lorsqu’il a commencé, il nous a été difficile à notre équipe de dire si tous nos partenaires, issus de 20 pays membres, avaient les mêmes perceptions, les mêmes réflexions sur les eurodéputés et le Parlement européen en général. Si par exemple, l’enthousiasme était plus fort en Bulgarie et en Roumanie par rapport aux humeurs partagées par les citoyens de la „vieille” Еurope, et vice versa. Il se trouve que les citoyens sont tous ouverts au Parlement européen, mais qu’ils ont besoin d’un coup de pouce, d’un contact direct avec leurs élus. Ils veulent qu’on les encourage…D’où mon optimisme pour le taux de participation aux européennes en juin. Surtout que le prochain mandat du Parlement sera très difficile, mais aussi crucial pour l’Europe. Et la bonne nouvelle est que notre projet ne s’arrête pas là, il y en a tout de suite un autre derrière, intitulé „Nous agissons avec le Parlement européen”. Le mot „maintenant”n’est plus, et pour moi, c’est un signe de durabilité. Et je voudrais croire qu’ensemble avec vos auditeurs, nous continuerons à communiquer et à échanger sur tout ce qui se passe au sein du Parlement européen”.

Et c’est vraiment la fin de notre dernière émission au titre du projet „Maintenant – agissons avec le Parlement européen”, réalisée par l’Institut européen avec le soutien financier de la Direction générale „Communication” du Parlement européen. Vous pouvez retrouver tous nos programmes sur le site de Radio Bulgarie ainsi que sur notre site spécialisé http://parliament.europe.bg. Et comme vous l’avez appris, notre coopération continue. Merci de votre soutien et de votre fidélité et surtout n’oubliez pas – votez ! Car comme le disait si bien le grand Victor Hugo „de l’union des libertés dans la fraternité naîtra la sympathie des âmes, germe de cet immense avenir où commencera pour le genre humain la vie universelle et que l’on appellera la paix en Europe.”

Sofia-Paris-Sofia
Une émission proposée et présentée par Sonia Vasséva

 



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