Europe.bg
  Page d’accueil - Actualités - Analyses
  NAVIGATION
  My.Europe.bg
  Utilisateur:
  
  Mot de passe:
  
  
Registration
Mot de passe oublié
Europe.bg, c'est quoi?
 
  Information
Plan du site
Contacts
Partenaires
Partenaires média
This version of Europe Gateway is outdated since April 25, 2014.

Actualités / Analyses

RSS
  • A+
  • A-
20-10-2004

A BUCAREST, JEAN-PIERRE RAFFARIN RASSURE LES ROUMAINS SUR LEUR AVENIR EUROPÉEN

Bucarest de notre correspondant

"Nous sommes déjà en 2007 et la Roumanie est déjà dans l'Union européenne", a affirmé le premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, dimanche 17 octobre. Au cours d'une visite de deux jours à Bucarest, qui s'est achevée mardi, la délégation française - six ministres et plusieurs PDG de grandes entreprises - a été accueillie avec enthousiasme par les Roumains, dont 80 % souhaitent l'intégration dans l'UE. La Roumanie ainsi que la Bulgarie voisine devraient signer le traité d'adhésion au printemps 2005.

Le seul souci des deux pays n'est plus que la "clause de sauvegarde" prévue par Bruxelles, qui permet à la Commission européenne de retarder leur intégration d'une année si les réformes convenues ne sont pas au rendez-vous en 2007.

Après avoir invité le gouvernement roumain à ne relâcher "en aucun cas" les efforts en vue de l'adhésion à l'UE, M. Raffarin a rassuré les Roumains, inquiets du débat qui anime la classe politique française au sujet de la Turquie.

PAS DE RÉFÉRENDUM

"Il n'est pas envisagé de procéder en France à un référendum sur l'adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie, a-t-il déclaré à la presse. L'adhésion de ces deux pays se fera dans des conditions identiques à celles qui ont prévalu pour les dix nouveaux Etats membres." Le message politique de la France a été accompagné d'un volet économique fourni. En pleine vague de privatisations, GDF a acheté 51 % des actions du groupe gazier Distrigaz Sud pour quelque 300 millions d'euros. Le groupe Vinci a décroché un contrat de 480 millions d'euros pour un tronçon d'autoroute et Alcatel une enveloppe de 60 millions d'euros pour la signalisation des chemins de fer.

La multiplication de contrats concernant les infrastructures est symptomatique d'un renouveau de l'économie roumaine. Après quatre ans de croissance économique constante, le pays a enregistré, au premier trimestre de cette année, un taux de croissance de 6,1 %. Le prix de l'immobilier a doublé en une année et a encouragé des investissements spéculatifs qui ont attiré des milliers d'Occidentaux, en majorité des Italiens. Les prix des terrains et maisons pourraient quadrupler ou quintupler après l'adhésion à l'UE. Cette estimation est déjà confirmée dans la région de Timisoara, à l'est du pays, où 12 000 sociétés italiennes ont pignon sur rue.

La modernisation des infrastructures du pays et l'injection de fonds européens - 10 milliards d'euros ont été promis à la Roumanie au titre de fonds structurels et de cohésion - entraînent déjà une nouvelle dynamique économique. Le récent succès de la Dacia Logan, une voiture vendue 5 000 euros produite par Renault en Roumanie, est révélateur. La présence de France Télécom, Lafarge, la Société générale, Elf, Michelin et Carrefour fait de la France le premier investisseur en Roumanie (1,2 milliard d'euros).

Par ailleurs, M. Raffarin a obtenu la création d'une commission internationale afin d'examiner les dossiers d'adoptions d'enfants roumains bloqués par un moratoire roumain depuis 2001. Des centaines de dossiers - dont 130 déposés par des Français - sont gelés alors que les parents adoptifs ont noué des contacts avec les enfants. Le premier ministre roumain, Adrian Nastase, a rappelé que son pays avait décidé ce moratoire parce qu'il était devenu un "point d'intérêt" pour les trafics d'enfants. Les travaux de la commission seront supervisés par une organisation internationale du type Unicef, a-t-on expliqué dans l'entourage de M. Raffarin.

De passage sur la place de l'Université, le chef du gouvernement a vu la vieille horloge qui compte les jours séparant la Roumanie de son entrée dans l'UE. Lundi, elle affichait 805 jours. Quinze ans après la révolution de 1989, les Roumains semblent trouver ce délai plutôt raisonnable.

(RFI)


Actualités
Actualités
Analyses
Interviews


 
Заедно
Evénements à venir
 
 
 
    Encore 
Interviews
 
 
 
    Encore 
Articles récents
 
    Encore 

Projet de Institut européen | Centre de modernisation des politiques | Institut des politiques européennes |
| Protections des données privés | Copyrights © 2003-2007 Europe.bg |
Le système d'information est réalisé grace au soutien financier de Institut Société ouverte et Fondation Société ouverte - Sofia