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04-01-2008

LA CORRUPTION RONGE TOUJOURS ROUMANIE ET BULGARIE, NOUVEAUX MEMBRES DE L'UE

BUCAREST (AFP) — Du policier bulgare impliqué dans un trafic de drogue au ministre roumain qui se fait livrer des saucisses pour truquer un appel d'offres, la corruption est omniprésente dans ces deux pays devenus membres de l'Union européenne le 1er janvier 2007.

"Loin d'avoir regressé, ce fléau s'est aggravé en Roumanie en 2007", a indiqué à l'AFP le responsable de la branche locale de Transparency International (TI), Victor Alistar.

Selon lui, si 20% des Roumains déclaraient en 2006 avoir versé des pots-de-vin pour avoir accès à des services officiellement gratuits, ils sont aujourd'hui plus de 30% à le reconnaître. Un pourcentage faisant de la Roumanie le pays le plus corrompu de l'UE, comme l'indique le dernier rapport de TI.

En Bulgarie, 70% des personnes interrogées estiment que la lutte contre la corruption est inefficace, tandis que 80% qualifient d'"extrêmement corrompus" les partis et le système judiciaire, toujours selon Transparency.

Qu'il s'agisse de la santé, de l'éducation, des administrations, de la police ou encore de la justice, aucun secteur n'est à l'abri de ce phénomène.

A partir de janvier, la Caisse de santé bulgare va ainsi exiger de chaque patient qu'il déclare par écrit, à la sortie d'hôpital, qu'il n'a pas été obligé de payer pour des services normalement couverts par la Caisse.

Déjà sous stricte surveillance par Bruxelles, qui pourrait activer une clause de sauvegarde en cas de progrès jugés insuffisants dans la lutte contre la corruption, les deux pays ont été en 2007 le théâtre de plusieurs affaires retentissantes, mettant en cause des ministres.

Le ministre roumain de l'Agriculture, Decebal Traian Remes, a ainsi été contraint à la démission après la diffusion d'une vidéo le montrant en train de recevoir une enveloppe et des caisses remplies de saucisses de la part d'un entrepreneur local qui voulait s'assurer de son soutien pour remporter un appel d'offres.

Son collègue à la Justice, Tudor Chiuariu, a lui aussi démissionné début décembre, après avoir été visé par une enquête pour "abus de service contre l'intérêt public" dans une transaction immobilière.

S'il n'était pas directement accusé de corruption, M. Chiuariu a aussi payé pour avoir promu une ordonnance controversée, en vertu de laquelle les enquêtes contre des ministres soupçonnés de malversations ont été gelées.

En Bulgarie, le Premier ministre socialiste Serguei Stanichev a été obligé de se séparer en juillet de son ministre le plus influent, Roumen Ovtcharov, détenteur du portefeuille de l'Economie et de l'Energie et figure-clé du Parti socialiste, à la suite d'une affaire de détournements de fonds publics, abus de pouvoir et tentatives d'influencer la justice.

2007 a également révélé l'ampleur de la corruption au sein même de ceux censés la combattre, avec l'inculpation de six magistrats roumains, accusés d'avoir acheté et vendu pour 15.000 euros les sujets d'un examen pour la direction du Parquet de Bucarest.

Selon M. Alistar, cette première année au sein de l'UE a néanmoins eu un impact positif en termes de lutte contre ce fléau, car les autorités ont commencé à s'y attaquer "pas seulement par crainte des critiques de Bruxelles".

La Bulgarie, où la corruption engloutit presque autant d'argent par an que les fonds attendus de l'UE, selon un rapport indépendant, a de son côté lancé une campagne contre le détournement de fonds communautaires.

"Des pas ont été faits vers une véritable prise de conscience" quant à la nécessité d'éradiquer ce mal, assure M. Alistar, avant d'ajouter: "Les stratégies ne manquent pas, c'est leur mise en application qui se fait attendre".


 
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