25-01-2006
BARROSO À PARIS : UNE COMMISSION EUROPÉENNE QUI PLANE
L’écart entre les institutions et la société civile européenne ne fait que s’aggraver. En effet, on ne peut que se désespérer du dernier discours de Barroso, devant le parterre des députés français et du fait que cet homme n’a vraiment rien compris aux attentes, rien compris aux derniers développements de la crise « politique » européenne.
Même nos hommes politiques nationaux, qui ne brillent pas du tout sur le terrain de la politique européenne, si ce n’est par une certaine démagogie concordante à traiter des affaires européennes comme des affaires nationales, pour des courses effrénées du ou au pouvoir, ne s’embrouillent plus autant les pieds et le verbe et cherchent désespérément des issues de secours, non pas pour sauver l’UE, ils n’en sont pas là, mais au moins leur peau électorale. Ils l’ont enfin compris l’Europe c’est aussi de la politique et les interpelle dans leur cursus de politicien. Barroso ne l’a pas encore compris. Pour la Commission européenne l’Europe ce n’est pas de la politique, du mojns pas au niveau du simple électeur, auquel voudraient le rabaisser nos leaders nationaux. Si pour Barroso l’Europe est de la politique, alors seulement au niveau des cercles très fermés des Chefs d’Etat et Ministres, des Institutions et des Corps d’élites européennes.
Quelque soit le pays européen aujourd’hui, le pourcentage des citoyens satisfaits de ce que l’UE peut leur apporter décroît inexorablement. Jamais l’Europe n’a assisté à un tel paradoxe. Alors qu’il est indéniable que l’UE n’a pu être jusqu’à présent que bénéfique pour nous, citoyens de l’Union, ne vivons nous pas dans un environnement pacifique, démocratique et qui a su développer et maintenir des valeurs qui lui sont propres et communes ? qu’elle a donc accompli sa toute première mission, paix et liberté, des acquis positifs qui ne sont absolument pas contestés. Mais au-delà de cela ?
L’Autriche qui assure actuellement la Présidence de l’UE en est l’image la plus saisissante (mais les autrichiens ne sont malheureusement pas les seuls). Dans un dernier sondage paru lundi dernier à Vienne, pour 65 % des autrichiens l’UE représente chômage, gabegie et criminalité, un joli tableau n'est-ce pas ? Seuls 41 % font confiance en l’UE et ses institutions, ce qui n'empêche pas nos responsables européens de venir donner des leçons au sein d'assemblées nationales. Là où les chiffres sont catastrophiques c’est sur tout ce qui concerne le projet communautaire tel qu’il a été décidé et lancé par ces institutions : Constitution européenne et élargissement, les deux seuls projets sur lesquels l’UE de Barroso s’est projetée, 64 % des autrichiens se prononcent contre un réaménagement de la Constitution européenne et 60 % contre les futurs élargissements, en sachant que 50 % se prononcent tout de même en faveur de l’entrée de la Croatie, mais en dessous de 20% pour la Roumanie et la Bulgarie. En cela nos élites institutionnelles européennes et Mr Barroso en tête, ont failli.
Alors, que Mr Barroso ne vienne pas faire la leçon de la nécessité de préserver avant tout la bonne entente cordiale entre tous les Etats-membres si déjà il ne sait assurer que son projet adhère bien aux aspirations de la majorité des européens, et les citoyens l’ont bien compris, la politique européenne se fait au niveau européen, et elle n’est pas que de la responsabilité de leurs leaders nationaux.
Même nos hommes politiques nationaux, qui ne brillent pas du tout sur le terrain de la politique européenne, si ce n’est par une certaine démagogie concordante à traiter des affaires européennes comme des affaires nationales, pour des courses effrénées du ou au pouvoir, ne s’embrouillent plus autant les pieds et le verbe et cherchent désespérément des issues de secours, non pas pour sauver l’UE, ils n’en sont pas là, mais au moins leur peau électorale. Ils l’ont enfin compris l’Europe c’est aussi de la politique et les interpelle dans leur cursus de politicien. Barroso ne l’a pas encore compris. Pour la Commission européenne l’Europe ce n’est pas de la politique, du mojns pas au niveau du simple électeur, auquel voudraient le rabaisser nos leaders nationaux. Si pour Barroso l’Europe est de la politique, alors seulement au niveau des cercles très fermés des Chefs d’Etat et Ministres, des Institutions et des Corps d’élites européennes.
Quelque soit le pays européen aujourd’hui, le pourcentage des citoyens satisfaits de ce que l’UE peut leur apporter décroît inexorablement. Jamais l’Europe n’a assisté à un tel paradoxe. Alors qu’il est indéniable que l’UE n’a pu être jusqu’à présent que bénéfique pour nous, citoyens de l’Union, ne vivons nous pas dans un environnement pacifique, démocratique et qui a su développer et maintenir des valeurs qui lui sont propres et communes ? qu’elle a donc accompli sa toute première mission, paix et liberté, des acquis positifs qui ne sont absolument pas contestés. Mais au-delà de cela ?
L’Autriche qui assure actuellement la Présidence de l’UE en est l’image la plus saisissante (mais les autrichiens ne sont malheureusement pas les seuls). Dans un dernier sondage paru lundi dernier à Vienne, pour 65 % des autrichiens l’UE représente chômage, gabegie et criminalité, un joli tableau n'est-ce pas ? Seuls 41 % font confiance en l’UE et ses institutions, ce qui n'empêche pas nos responsables européens de venir donner des leçons au sein d'assemblées nationales. Là où les chiffres sont catastrophiques c’est sur tout ce qui concerne le projet communautaire tel qu’il a été décidé et lancé par ces institutions : Constitution européenne et élargissement, les deux seuls projets sur lesquels l’UE de Barroso s’est projetée, 64 % des autrichiens se prononcent contre un réaménagement de la Constitution européenne et 60 % contre les futurs élargissements, en sachant que 50 % se prononcent tout de même en faveur de l’entrée de la Croatie, mais en dessous de 20% pour la Roumanie et la Bulgarie. En cela nos élites institutionnelles européennes et Mr Barroso en tête, ont failli.
Alors, que Mr Barroso ne vienne pas faire la leçon de la nécessité de préserver avant tout la bonne entente cordiale entre tous les Etats-membres si déjà il ne sait assurer que son projet adhère bien aux aspirations de la majorité des européens, et les citoyens l’ont bien compris, la politique européenne se fait au niveau européen, et elle n’est pas que de la responsabilité de leurs leaders nationaux.
(www.newropeans-magazine.org )