25-01-2006
LES BALKANS SONT LA PRIORITÉ DE LA PRÉSIDENCE AUTRICHIENNE
Les Balkans sont la priorité de la Présidence autrichienne de l'Union européeenne (UE) dans le domaine des relations extérieures, a martelé mardi à Bruxelles, la ministre autrichienne des Affaires étrangères, Ursula Plassnik, devant la Commission des affaires étrangères du Parlement européen.
Avec un objectif clé : réaffirmer la "perspective européenne" de cette région pour rassurer les pays balkaniques. Mme Plassnik n'a pas caché que l'Autriche était directement intéressée par cet enjeu, du fait de sa situation géographique, mais elle a voulu mettre en avant son importance pour l'ensemble de l'UE.
"La réalisation graduelle de la perspective européenne fait partie intégrante du processus de la réunification de l'Europe", a- t-elle avancé tout en soulignant les risques pour l'UE du développement d'une zone d'insécurité entre l'Italie et la Grèce.
En terme concret, cette priorité risque de se réduire à peu de chose, au moment où la coopération avec la Serbie-Monténégro se dégrade et que les négociations sur l'avenir du Kosovo, qui devaient débuter en février, ont été reportées suite au décès du président Ibrahim Rugova. Mme Plassnik s'est bien gardée de définir des objectifs précis pour son mandat, alors que la Commission européenne présentera cette semaine un programme de travail sur les Balkans occidentaux en vue de la prochaine réunion informelle des ministres des Affaires étrangères, en mars à Salzbourg, en Autriche.
Pour le Kosovo, la ministre espère que le retard dans l'ouverture des négociations sur le statut de la province sera limité et qu'il sera possible de "tirer les choses au clair avant la fin de l'année". Son collègue en charge de la Défense, Gunther Platter, a, pour sa part, indiqué que l'UE examinerait sous la Présidence autrichienne la possibilité d'une mission de police européenne au Kosovo.
Concernant la date de l'adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l'UE, Mme Plassnik s'est réfugiée derrière le rapport que la Commission devra rendre en mai, exhortant les deux pays à travailler dur en attendant. Au sujet de la Croatie et de la Turquie, elle a promis que l'Autriche serait "un partenaire honnête" et que l'ouverture des premiers chapitres des négociations commencerait, là encore, après le feu vert de l'exécutif européen.
Avec un objectif clé : réaffirmer la "perspective européenne" de cette région pour rassurer les pays balkaniques. Mme Plassnik n'a pas caché que l'Autriche était directement intéressée par cet enjeu, du fait de sa situation géographique, mais elle a voulu mettre en avant son importance pour l'ensemble de l'UE.
"La réalisation graduelle de la perspective européenne fait partie intégrante du processus de la réunification de l'Europe", a- t-elle avancé tout en soulignant les risques pour l'UE du développement d'une zone d'insécurité entre l'Italie et la Grèce.
En terme concret, cette priorité risque de se réduire à peu de chose, au moment où la coopération avec la Serbie-Monténégro se dégrade et que les négociations sur l'avenir du Kosovo, qui devaient débuter en février, ont été reportées suite au décès du président Ibrahim Rugova. Mme Plassnik s'est bien gardée de définir des objectifs précis pour son mandat, alors que la Commission européenne présentera cette semaine un programme de travail sur les Balkans occidentaux en vue de la prochaine réunion informelle des ministres des Affaires étrangères, en mars à Salzbourg, en Autriche.
Pour le Kosovo, la ministre espère que le retard dans l'ouverture des négociations sur le statut de la province sera limité et qu'il sera possible de "tirer les choses au clair avant la fin de l'année". Son collègue en charge de la Défense, Gunther Platter, a, pour sa part, indiqué que l'UE examinerait sous la Présidence autrichienne la possibilité d'une mission de police européenne au Kosovo.
Concernant la date de l'adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l'UE, Mme Plassnik s'est réfugiée derrière le rapport que la Commission devra rendre en mai, exhortant les deux pays à travailler dur en attendant. Au sujet de la Croatie et de la Turquie, elle a promis que l'Autriche serait "un partenaire honnête" et que l'ouverture des premiers chapitres des négociations commencerait, là encore, après le feu vert de l'exécutif européen.
(XINHUANET)