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20-07-2004

LE SOCIALISTE BORRELL ÉLU PRÉSIDENT DU PARLEMENT EUROPÉEN

Le socialiste espagnol Josep Borrell a été élu président du Parlement européen en obtenant 388 voix au premier tour de scrutin contre 208 au libéral polonais Bronislaw Geremek et 51 voix au communiste français Francis Wurtz.

Ce Catalan de 57 ans a été plusieurs fois ministre au sein des gouvernements de Felipe Gonzalez, entre 1982 et 1996, où il a occupé les postes du budget, des finances, des transports et des travaux publics.

Ingénieur aéronautique et docteur en science économique, il se plait à rappeler sur son curriculum vitae qu'il a quitté l'école primaire à dix ans pour préparer "le baccalauréat à la maison tout en travaillant dans la boulangerie familiale jusqu'à seize ans".

Il représentait le Parlement espagnol au sein de la Convention pour l'avenir de l'Europe qui a élaboré le projet de constitution adopté par les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne, le 18 juin à Bruxelles.

Nouvel élu au Parlement européen, à la tête des socialistes espagnols, il bénéficiait de l'accord passé entre le Parti socialiste européen (PSE) et le Parti Populaire européen-Démocrates européens (PPE-DE, droite), les deux principaux groupes politiques du parlement.

En vertu de cet arrangement "technique", le président du groupe PPE, l'Allemand Hans-Gert Pöttering, succédera à Josep Borrell dans deux ans et demi, jusqu'à la fin de la mandature parlementaire.

Un tel accord a prévalu entre les deux formations depuis la première élection du parlement européen au suffrage universel, en 1979, à l'exception de la dernière législature, entre 1999-2004, où le PPE s'était allié aux Libéraux.

En présentant sa candidature aux eurodéputés, Josep Borrell a joué la carte du rassemblement.

"Je ne suis ni de la vieille Europe, ni de la nouvelle Europe, je suis simplement un Européen qui rejette des étiquettes qui ne peuvent que perpétuer des divisions", a-t-il affirmé.

AUCUN ACCORD PASSE SUR L'INVESTITURE DE BARROSO

A l'issue du scrutin, Hans-Gert Pöttering a justifié l'accord passé entre son groupe et le PSE par la nécessité de "susciter une majorité" au sein d'un parlement où aucun groupe ne détient la majorité absolue.

"Lorsqu'il s'agira de voter pour Jose Manuel Barroso, il s'agira aussi d'assurer la stabilité dans une autre institution européenne", a-t-il poursuivi.

Josep Borrell a démenti, lors d'une conférence de presse, que l'accord porte aussi sur l'investiture, jeudi, de l'ancien Premier ministre portugais, issu du PPE, au poste de président de la Commission européenne.

"Au sein du PSE, il n'y a pas unanimité de points de vue sur la façon dont les uns et les autres vont voter", a affirmé le nouveau président.

Confortablement élu, Josep Borrell n'a lui-même pas fait, comme c'était prévisible, le plein des voix au sein des deux groupes alliés (268 députés pour les PPE, 200 pour le PSE).

Certains parlementaires de droite auront probablement opté pour l'abstention ou un vote en faveur de Bronislaw Geremek qui a pu également gagner des points du côté des nouveaux Etats membres.

Agé de 72 ans, l'ancien conseiller de Lech Walesa et ancien ministre des Affaires étrangères de Pologne ne bénéficiait officiellement que du soutien des 88 députés de son groupe, l'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe (ADLE, centre) et d'une partie des 42 députés Verts.

Cet historien qui fut l'un des fondateurs et acteurs majeurs du syndicat Solidarité au début des années 80, a insisté sur le caractère symbolique de sa candidature.

"Vous savez de quel pays je viens, un pays où il y a eu un mouvement contre un système totalitaire. C'est là que le mouvement a commencé qui a eu comme aboutissement le mouvement d'unification de l'Europe", a dit l'historien, ancien leader du syndicat Solidarité.

Francis Wurtz, 56 ans, qui préside le groupe de la Gauche unitaire européenne (GUE), a été le seul à demander aux eurodéputés d'exprimer un vote de gauche en sa faveur, fustigeant au passage les "accords contre nature" dont bénéficiaient les deux autres candidats.

"Le moment est venu d'en finir avec ces identités brouillées en rendant visibles et compréhensibles les clivages qui séparent les progressistes des conservateurs", a-t-il dit.

En obtenant 51 voix, il n'a cependant guère séduit au delà des forces de son propre groupe (41 députés).

 

STRASBOURG (Reuters)



 
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