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02-02-2007

LE PORTE-PAROLE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES SUR LES INFIRMIERES BULGARES EN LIBYE

Point de presse - vendredi, 2 février 2007, Paris:

(Concernant le procès des infirmières bulgares, je crois que le Premier ministre a appelé aujourd'hui les ministres européens à s'engager. Sommes-nous près d'un accord avec les Libyens ? Pourriez-vous faire un petit point là-dessus ?)

J'ai vu en effet que le Premier ministre avait demandé depuis Sofia que les ministres des Affaires étrangères européens en parlent au prochain Conseil Affaires générales et Relations extérieures qui aura lieu, si je ne me trompe, le 12 février. Les ministres en avaient déjà parlé au dernier Conseil. Ils avaient déjà adopté des conclusions à ce sujet.

Je vous rappelle que le ministre a reçu Seif al-Islam Qaddafi à la fin du mois de janvier, le 24 janvier, pour évoquer notamment cette question. Notre position et celle de l'Union européenne reste la même. Nous comprenons bien que c'est une procédure qui est en cours du côté libyen. Nous demandons aux autorités libyennes de faire preuve de clémence et de libérer les infirmières bulgares et le médecin palestinien qui est avec elles.

Par ailleurs, nous avons, comme vous le savez, accueilli à peu près 150 enfants libyens dans les hôpitaux français, comme l'on fait d'autres pays européens, je pense par exemple à l'Italie. Il y a également des réflexions sur l'aide qui pourrait être apportée aux enfants et à leurs familles, notamment du côté de l'Union européenne. Il y a des réflexions qui sont en cours. Mais j'insiste bien sur le fait que ce sont deux volets distincts.

(Sur le plan proposé par le dirigeant libyen, est-ce que cela avance ? C'est un plan quand même très détaillé, qui va assez loin.)

Ce que nous souhaitons, c'est qu'il puisse y avoir une issue positive. Le ministre a écouté ce que Seif al-Islam Qaddafi lui a dit, a écouté un certain nombre de réflexions en cours du côté libyen. Il lui a rappelé la position européenne. Ce que nous souhaitons dans cette affaire, c'est qu'il y ait une issue positive. Tout ce qui pourra aller dans ce sens est certainement utile.

(Ce plan vous paraît acceptable ?)

Non, je n'ai pas dit exactement cela. Encore une fois, des idées nous ont été présentées, nous les avons écoutées. Nous ne sommes pas seuls en cause dans cette affaire. Il y a les Bulgares, d'abord, qui sont directement concernés. Nos partenaires européens, la Commission, les autorités libyennes elles-mêmes. Tout le monde est en train de regarder cette question, des idées sont discutées. Et puis nous avons noté avec intérêt, comme cela a été relevé à Sofia, que, dans une interview à un journal bulgare, M. Seif al-Islam Qaddafi avait indiqué que les infirmières ne seraient pas exécutées.

(Quand vous dites ''une issue positive'', entendez-vous par là qu'elles soient libérées ou bien que la sentence soit commuée en une peine de prison à vie ?)

Ce que nous souhaitons, c'est la clémence, que la sentence de peine de mort ne soit pas exécutée. Et nous appelons à leur libération, à une mesure de clémence qui puisse conduire à la libération des infirmières et du médecin palestinien. Mais, je le redis, nous sommes conscients que cela donne lieu à des procédures en cours du côté libyen et que la décision in fine relève bien sûr des autorités libyennes.

(Peut-on avoir des précisions sur les idées qui ont été présentées ?)

Il faut plutôt interroger les Libyens. Ce sont des idées qui ont été avancées du côté libyen. Le ministre, pour sa part, a rappelé notre position, celle de l'Union européenne, qui est bien connue, puisqu'il y a eu des conclusions au dernier Conseil Affaires générales et Relations extérieures à ce sujet.

(Il y a quelques jours, les avocats des familles concernées ont déclaré que les Occidentaux ont mis des conditions pour recevoir les enfants chez eux.)

L'accueil des enfants dans les hôpitaux français, comme dans d'autres pays européens, était un geste humanitaire, destiné à apporter un soutien médical à ces enfants qui sont malades. Je ne suis pas informé que nous ayons mis des conditions à cet accueil.



 
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