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Actualités / Analyses

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28-02-2007

REPORTERS SANS FRONTIERES - RAPPORT ANNUEL 2007: BULGARIE

L'organisation a rendu public, le 1er février, son rapport annuel 2007 qui dresse un état des lieux de la situation de la liberté de la presse dans 98 pays. Ce document revient sur les principales violations des droits des journalistes survenues en 2006 et offre des perspectives thématiques et régionales sur l'état des libertés des médias et de l'Internet à travers le monde.

Le rapport entier est consultable en ligne sur www.rsf.org en quatre langues (anglais, français, espagnol et arabe).

"Ce rapport recense les pires violations de la liberté de la presse commises dans les Etats répressifs, de la Corée du Nord à l'Erythrée, en passant par Cuba et le Turkménistan. Mais il s'intéresse également aux démocraties dans lesquelles des progrès restent à accomplir et des acquis sont menacés", a écrit Reporters sans frontières.

"Nous sommes, d'ores et déjà inquiets pour l'évolution de la situation en 2007, a ajouté l'organisation. Six journalistes et quatre collaborateurs des médias ont été tués au mois de janvier".

"Mais, au-delà de ces chiffres concernant notamment les journalistes tués ou emprisonnés, Reporters sans frontières veut tirer la sonnette d'alarme au terme d'une année 2006 marquée par le peu d'ambition, et parfois même le renoncement, des pays démocratiques à défendre les valeurs qu'ils sont censés incarner. Si tout le monde ou presque se réclame des droits de l'homme, on peut se demander, au vu des silences et des pratiques des uns et des autres, qui, aujourd'hui, a l'autorité morale requise pour incarner une défense sans complaisance de ces libertés", indique Reporters sans frontières en préambule de son rapport.

L'affaire des caricatures de Mahomet publiées au Danemark a cristallisé l'attention du monde entier sur les questions de la liberté d'expression et du respect des croyances religieuses. Là encore, les Etats démocratiques n'ont même pas assuré le service minimum à l'égard du Danemark - dont les représentations diplomatiques étaient visées - et des journalistes menacés ou arrêtés. Comme si, craignant de se brouiller avec les régimes arabes et musulmans, l'Europe notamment avait abdiqué toute volonté de se faire entendre.

Au Moyen-Orient, les journalistes ont encore payé le prix de l'instabilité chronique de la région. Au moins 65 professionnels de l'information ont été tués en Irak et les enlèvements se sont multipliés dans le pays, ainsi que dans les Territoires palestiniens. Et, malgré les promesses répétées de leurs dirigeants, les Etats du monde arabe n'ont pas connu d'avancée démocratique significative.

En Amérique latine, l'assassinat de près d'une dizaine de journalistes au Mexique dans une quasi-impunité, le maintien en détention de plus d'une vingtaine de journalistes à Cuba, la dégradation de la situation en Bolivie, le pays du Sud pourtant le mieux placé jusqu'ici dans le classement établi chaque année par Reporters sans frontières, sont autant d'inquiétudes qui doivent inciter la communauté internationale à la plus grande vigilance.

Les violations de la liberté de la presse en Asie atteignent des seuils alarmants : 16 professionnels des médias ont été tués, au moins 328 interpellés, 517 agressés ou menacés et pas moins de 478 médias ont été censurés en 2006. La censure y reste un phénomène très largement répandu. Peu nombreux sont les pays d'Asie où tout peut être dit ou écrit.

Mépriser les journalistes a été la constante de nombreux Etats africains. Les gouvernements de la Corne de l'Afrique ont été les plus autoritaires envers la presse en 2006. Par ailleurs, l'impunité demeure sur le continent et les assassins de journalistes en Gambie et au Burkina Faso, notamment, bénéficient toujours de la protection de gouvernements complices ou de responsables politiques tout-puissants.

Enfin, les dictatures du Web semblent être passées à la vitesse supérieure. Au moins 60 personnes sont emprisonnées pour avoir publié sur le Net des textes critiques envers les autorités. La Chine, pionnière en la matière, fait des émules : Viêt-nam, Syrie, Tunisie, Libye, Iran... les prisons pour blogueurs et autres cyberdissidents se multiplient.

Voici la partie sur la Bulgarie:

Superficie : 110 910 km2.
Population : 7 965 000.
Langue : bulgare.
Chef de l'Etat : Georgui Parvanov.

Bulgarie - Rapport annuel 2007

Des réformes ont été mises en œuvre dans le cadre de la candidature de la Bulgarie à l'Union européenne, dont elle est devenue membre le 1er janvier 2007. Parmi les défis les plus urgents à relever, figure la lutte contre le crime organisé et la corruption. Ces maux gangrènent la société bulgare et influent notamment sur le travail des journalistes.

La lutte contre le crime organisé est l'une des priorités de la Bulgarie. La corruption, le blanchiment d'argent, ont pris une telle dimension que l'ensemble de la société est concerné et les journalistes ne sont pas épargnés. Vassil Ivanov, de la chaîne de télévision Nova TV, a été victime de ce fléau. Dans la nuit du 5 au 6 avril 2006, une bombe a sauté devant son domicile à Sofia. L'explosion n'a fait aucune victime, mais la violence de la déflagration a entièrement détruit son logement. La mère du journaliste, qui se trouvait dans l'appartement, a survécu par miracle. Les enquêteurs ont retenu la piste professionnelle dans cette tentative d'assassinat. Depuis un an, le journaliste recevait régulièrement des menaces en raison de ses enquêtes sur les pratiques criminelles. Il avait même dû recourir à une protection. A la fin de 2005, il avait révélé la corruption d'un notaire qui certifiait la vente de voitures volées sans vérifier leurs papiers. Pour dénoncer ces pratiques, le journaliste avait lui-même "acheté" de cette façon les voitures de l'ex-procureur général et du président de la République en personne, Georgui Parvanov.

Dans l'ensemble, l'accès à l'information s'est amélioré en 2006. Après une première vague de déclassification des archives de la période communiste, gelées en 2002 à la demande de l'Otan, le gouvernement a annoncé l'ouverture au public de près de 250 000 dossiers, après l'expiration du délai légal de confidentialité. Par ailleurs, le 20 mai, Roumen Petkov, ministre de l'Intérieur, a révélé que plusieurs journalistes, dont le commentateur politique de la troisième chaîne nationale Nova Tv, Gueorgui Koritarov, et un ancien animateur, Kevork Kevorkian, avaient été recrutés par la police politique communiste dans les années 70. Gueorgui Koritarov a reconnu avoir collaboré avec les services secrets, en particulier dans des missions de renseignement se rapportant à la Yougoslavie, la Chine, la Roumanie et l'Albanie. En revanche, Tocho Tochev rédacteur en chef du quotidien Troud, et Angelina Petrova, journaliste freelance, eux aussi mis en cause, ont protesté contre ces accusations et obtenu une lettre d'excuses du ministre de l'Intérieur, tout comme deux autres journalistes également soupçonnés à tort d'appartenance à la police politique, Ivo Indjev et Ivan Garelov.

Ces révélations fracassantes ont relancé le débat déjà vif sur cette question sensible. Le Premier ministre est partisan d'une destruction des archives mais, le 6 décembre, le Parlement a adopté une loi autorisant une large ouverture de celles-ci. Elle prévoit la publication sur Internet des noms des responsables politiques, magistrats, diplomates et journalistes qui ont été des agents ou ont collaboré avec les services d'espionnage et de contre-espionnage jusqu'en juillet 1991 (date de la dissolution de ces services). Aucune poursuite judiciaire ne sera entreprise contre les personnes concernées par ces révélations.



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