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16-07-2007

L'ADHÉSION DE L'ANCIENNE RÉPUBLIQUE YOUGOSLAVE DE MACÉDOINE EN BONNE VOIE

Les députés ont largement approuvé un rapport traitant des progrès de l'ancienne République yougoslave de Macédoine (ARYM) vers l'adhésion à l'UE. Le texte adopté se félicite des avancées effectuées, mais avertit de la nécessité de poursuivre ces efforts, notamment en matière d'environnement, d'emploi, de formation ou de droits des minorités. La question du conflit avec la Grèce relatif au nom du pays demeure également au centre des préoccupations.
 
Le texte adopté par 558 voix pour, 47 contre, et 8 abstentions "réaffirme sans ambiguïté l'objectif de l'adhésion à l'UE pour l'ancienne République yougoslave de Macédoine, ainsi que pour tous les pays des Balkans occidentaux", cette perspective de l'adhésion étant essentielle pour consolider la stabilité et la paix dans la région. En ce sens, les députés relèvent que bien que l'ARYM soit reconnue comme pays candidat à l'UE depuis décembre 2005, les négociations d'adhésion n'ont toujours pas commencé. Ils souhaitent ainsi que les négociations soient ouvertes "aussi rapidement que possible", maintenant qu'un accord a été conclu entre le gouvernement et l'opposition au sujet de la représentation des minorités, notamment des albanophones.
 
Dans l'objectif de l'adhésion, le texte rédigé par Erik Meijer (GUE/NGL, NL), souligne également que l'ancienne République yougoslave de Macédoine a été "associée avec succès à des accords qui concernent notamment la relation avec l'Union européenne, tels que l'Accord de stabilisation et d'association (ASA) ou l'Accord de libre-échange d'Europe centrale". Les progrès relatifs au respect des critères politiques de Copenhague sont aussi mis en avant, de même que l'amélioration des relations bilatérales avec la Grèce et du rôle actif de l'ARYM dans les processus de coopération régionale. De plus, le Parlement félicite le gouvernement de sa coopération dans le domaine de la politique étrangère et de sécurité commune (PESC) et de la politique européenne de sécurité et de défense (PESD).
 
Selon le Parlement, le succès des réformes économiques en cours dépend d'"un consensus politique et d'un climat de confiance interethnique". Le respect et l'intégration des communautés ethniques et non majoritaires est une condition fondamentale à l'adhésion. En ce sens, les députés se félicitent du succès de l'accord-cadre d'Ohrid, qui prévoit "le renforcement de l'utilisation des langues minoritaires dans l'administration et l'enseignement, la réorganisation communale, et l'application du principe de double majorité" (principe Badinter, qui exige que certaines lois concernant les communautés non majoritaires soient adoptées par une double majorité du Parlement et des représentants des minorités).
 
Toutefois, "la cadence des réformes doit être maintenue (...) en particulier dans les domaines de la police, de la justice, de l'administration publique et de la lutte contre la corruption", mais aussi de la politique de visas ou de l'indépendance de la radiotélévision publique. De même, le rapport "attire l'attention sur la nécessité d'améliorer l'attitude générale vis-à-vis de l'environnement", et de "poursuivre le rapprochement avec la législation environnementale de l'UE". Il en va de même pour la mise en place d'une infrastructure transfrontalière moderne, et notamment "la préservation et l'amélioration du réseau ferroviaire". Les députés appellent également à œuvrer contre le chômage (qui "reste extrêmement élevé") et la paupérisation, et considèrent que le système d'éducation et de formation, l'investissement dans le capital humain et l'accès de la population à l'internet doivent être améliorés.
 
Les députés regrettent que le conflit entre l'ARYM et la Grèce relatif à l'utilisation du nom de "Macédoine" persiste. Ils rappellent à cet effet "qu'il existe en Europe différents pays dont le nom coïncide avec celui d'une partie du territoire d'un pays voisin, et que chaque pays est libre de choisir son nom", et se félicitent que l'ARYM ait fait preuve de bonne volonté en changeant son drapeau et en adoptant des modifications constitutionnelles "confirmant l'absence de revendications territoriales à l'égard de pays voisins". Ils invitent donc la Grèce et l'ARYM à "mener à bien aussi rapidement que possible" des négociations sur cette question. De même si le Parlement se félicite des accords de réadmission et des accords d'assouplissement du régime des visas avec l'UE, il ne manque de constater les difficultés rencontrées par les citoyens de l'ARYM "du fait qu'un Etat membre de l'Union européenne ne reconnaît pas les passeports de ce pays".
 
Les parlementaires insistent sur le fait que "le problème du nom ne fait pas obstacle à l'ouverture de négociations en vue de l'adhésion à UE et que, comme c'est le cas des autres pays candidats, l'intégration de la Macédoine à l'UE dépendra exclusivement du respect des critères de Copenhague, des conditions du cadre de stabilisation et d'association ainsi que de la capacité de l'UE à intégrer de nouveaux Etats membres".


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