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20-06-2004

REVUE DE PRESSE DES HEBDOMADAIRES DU DIMANCHE 20 JUIN 2004 - Alain MASSON RFI : "LA CONSCIENCE EUROPEENNE EVOLUE MOINS VITE QUE LA REALITE"

Autour de l'urne étoilée, le bureau de vote est désert... S'approche timidement un improbable électeur européen... Il murmure, son enveloppe à la main, "y'a quelqu'un ?"... Nul ne l'entend, car dans une pièce voisine, les surveillants du scrutin se regroupent autour du téléviseur déroulant le ballon de l'euro 2004 : ce dessin de Chapatte, paru dans le Temps de Genève et reproduit par Courrier International... qui reprend aussi les réponses du philosophe allemand Habermas au Corriere Della Serra... A ses yeux, "la conscience européenne évolue moins vite que la réalité"... Il met en cause "le manque de courage et d'engagement des partis politiques... Si l'on excepte les Verts, nuance Jurgen Habermas, il n'y a pas encore de véritable système européen de partis capables d'unifier à la fois des forces et des intérêts pour ou contre des politiques transnationales précises"...

Le Pélerin déplore, comme la plupart des magazines, "la triste victoire des abstentionnistes... en France, comme dans les autres pays européens"... Pour Politis, cette "déroute vaut condamnation d'une Europe aussi technocratique que néo-libérale... Dans ces votes détestables, c'est bien cette Europe là qui a été désavouée"... D'après l'Humanité Hebdo, "la désertion des bureaux de vote traduit les frustrations de nombre d'européens "d'en bas" qui ont le sentiment que l'Europe se fait sans eux et souvent contre eux... Pourquoi penseraient-ils autrement quand les Chefs d'Etat et de gourvernement, réunis à Bruxelles pour finaliser un projet de constitution d'orientation libérale, quelques jours après les élections européennes et sans que cette question ait été soumise aux débats par les principaux partis" !

Au cours d'un reportage en Pologne, l'envoyé spécial du Point relève qu'aucun des nouveaux euro-députés venus de Varsovie "n'entend siéger au nom des intérêts de l'Union européenne... "Nous y allons pour réparer les injustices faites à notre Nation" préviennent ces élus polonais"... Dans la même publication,  l'éditorialiste reconnaît : "l'Europe en a vu d'autres, mais ces élections l'auront sonnée... Ce jour là aurait dû être un grand jour... Un Parlement tout neuf pour 350 millions d'hommes eût mérité les grandes orgues. Au lieu de quoi, il ne s'échappe des urnes à demi-fréquentées que l'écho des rouspétances nationales. Et dans l'arène médiatique, le triomphe du ballon rond a vite poussé en touche ce pitoyable scrutin"... Le confrère ajoute : "Les peuples gouvernés à gauche ont voté à droite et les peuples gouvernés à droite voté à gauche... Autant dire que l'idée européenne n'a rien gagné à cette mascarade électorale"... Titrant sur "l'hypothèque euro-sceptique", L'Express à paraître demain note que "au parlement des 25, souverainistes et populistes seront souvent en position d'arbitres"...

Selon un sondage publié ce dimanche dans le Sunday Times, 49 % des électeurs britanniques voteraient contre la constitution de l'Europe... 23 % se prononçant en faveur de son adoption... "En vérité - écrit encore un chroniqueur du Nouvel Observateur - la seule Europe qui triomphe dans les esprits, c'est l'Europe du tiroir-caisse... Ce qui domine le scrutin de la semaine dernière, c'est moins l'euro-scepticisme" qu'"une espèce d'euro-poujadisme, fondé sur la maximisation des avantages et le refus de toute obligation, sur fond d'anti-parlementarisme râleur... Le populisme en somme, dans toute son abjection"... Et pourtant, relève Marianne, "partout, ce qui fut exprimé, parfois maladroitement, c'est qu'une autre politique est possible"... Il est ici fait mémoire des "Açores, à la veille de la guerre (d'Irak), quatre types hilares sur la photo : Bush, Blair, Aznar et Barroso, le portugais... Aznar a d'ores et déjà été évacué... Les libéraux portugais sont écrabouillés par la gauche, dont toutes les composantes progressent"... Marianne poursuit l'état des lieux en ces termes : "Berlusconi, caniche du caniche, n'est pas encore mort... Mais il se porte de moins en moins bien. Son parti s'affaisse, malgré une propagande médiatique à sens unique. Et sa coalition a du plomb dans l'aile... Le gouvernement social-démocrate polonais est non seulement archi-battu... Il est arasé, éradiqué... En Hongrie, les conservateurs qui progressent ont pris position contre la guerre d'Irak... Ainsi, les Européens, au-delà d'un vote sanction, au-delà d'une réaction de rejet, au-delà d'une censure d'une Europe à la fois impuissante et lourde, bureaucratique et néo-libérale, ont-ils également émis un vote massivement anti-Bush".

 

Alain MASSON – rfi



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